Leo Bioret / Back & Forth et The Royal Standard, CAT FENWICK, OLIVIER GARRAUD, OLIVIER MAGNIER, ROMAIN RAMBAUD et SIMON THIOU / JOE COTGRAVE, MADELINE HALL, GREGORY HERBERT, JAMES HARPER, BECKY PEACH et MARK SIMMONDS
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Becky Peach,Transcendent Matter 1, 2016
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Expositions > Printemps 2016
NANTES et RENNES

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Olivier Magnier, Sans titre, 2015

Back & Forth
Collectif d'artistes initié en 2013 à Nantes,
Back & Forth fait la part belle aux échanges nationaux et internationaux,
dans une volonté de questionner et encourager les enjeux de la mobilité
et du déplacement dans la création contemporaine. L'association développe
une dynamique de rencontres d'artistes et propose, expositions, projets in situ
et moments de créations partagés. À leur tour, les artistes invités accueillent
Back & Forth pour une exposition dans leur ville d'origine.
Un réseau ouvert et intercréatif se met en place. Les pratiques locales
et étrangères se côtoient et se confrontent pour créér un dessein artistique
commun et itinérant.


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Joe Cotgrave, Untitled, 2016

The Royal Standard > Ambassadeurs de The Royal Standard à Nantes, les cinq liverpuldiens présentent
leur pratique respective autour d'une perspective commune aux artistes
sous les arcades du Temple du Goût pendant une semaine.

Joe Cotgrave
La démarche de Joe Cotgrave est de contredire les méthodes traditionnelles de la peinture.
La matérialité, la couleur et la texture sont déclinés de manière très élémentaires.
Il essaye de destabiliser le discours pictural en réalisant des formes sculpturales fortuites
et des compositions à partir de matériaux de construction. Sa pratique est très proche
des techniques artisanales, il y décline des oeuvres franches, narratives en abordant entre autres
le sujet de la lutte contre le Sida.

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Simon Thiou et Romain Rambaud, Sans titre et Typotorsion, 2016

Archipel
est un cycle d'expositions mené sur l'année 2016 à Nantes,
Rennes et Toulouse. Cat Fenwick, Olivier Garraud, Olivier Magnier, Romain Rambaud
et Simon Thiou dessinent à travers ces quatre expériences de lieux, l'ilôt principal
de l'archipel Back & Forth.
Chaque identité artistique, dans une mouvance épisodique, s'adapte à l'espace
et aux conditions de déplacement d'une exposition, en proposant un projet itinérant
et modulable. À travers un système "archipélique", les cinq artistes font
les présentations. Les propositions de chacun évoluent vers une identité collective.
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Becky Peach,Transcended Matter, 2016

Becky Peach
Becky Peach explore les raisons fondamentales pour lesquelles les gens ont longtemps apprécié l'art.
Elle examine ce qui biologiquement et psychologiquement nous fait profiter du monde de l'esthétique
ainsi que les qualités curatives que l'art a à offrir.
Elle vise à encourager les réponses émotionnelles par l'oeuvre. Son travail déplace le spectateur
d'une attitude passive vers un spectateur actif par des oeuvres interactives.
Becky a pour objectif de générer des expériences sensorielles qui permettent aux participants
de découvrir et d'explorer. Grâce à la fabrication d'objets et de créations de situations,
elle s'intéresse à la façon dont la conscience personnelle et collective se révèle à travers
les processus artistiques.


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Cat Fenwick,Plaquage, 2016

Déplacer un artiste, puis déplacer plusieurs artistes, un aller et un retour,
voici notre itinéraire.
Le voyage s'est bien passé, ils sont arrivés. Je leur propose un texte à emporter
Je ne peux suivre mon collectif sur cette invitation. L'implantation géographique
de mes actions à cet instant m'en empêche. Ma participation à Back & Forth est donc
la suivante: l'écriture, les mots, les intentions, ce texte, peuvent se déplacer, même
à distance ; au même titre que les cinq artistes. Je fais alors partie du voyage.
Le collectif est une entité et dans ce cycle Archipel, nous dévoilons nos unités
respectives. Nous invitons et nous sommes invités. Nous exposons et nous sommes exposés.
Nous rencontrons et nous sommes rencontrés.
Nous déclarons être un groupe. Chacun transforme ce groupe par ce qu'il-elle sait faire,
par ce qu'il-elle veut faire.
Le collectif est un mécanisme, un moyen d'expression, un relais, une solution,
une ressource, un engagement.
Nous fondons cer archipel évolutif. Nous naviguons par allers-retours. Notre richesse
s'épanouit ici. D'autres groupes croisent notre route. Nous restons dans un déplacement
nécessaire à l'évolution de nos identités. Nous ne pouvons fonctionner en tant que
collectif seul, la multiplicité est notre nourriture.
Nous reprendrons la route.
Le collectif à douze bras, douze jambes, six cerveaux, six coeurs, cinq artistes
et un critique d'art. Ceci est un collectif, ceci est une expérience.










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Madeline Hall et James Harper,Fragments-Remnants et Porsche, 2016
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Olivier Garraud,L'Office du dessin, 2016
































Madeline Hall
Le travail de Madeline Hall explore la phénoménologie de l'espace et sa matérialité à travers
la création de collages contemporain, de sculptures et d'objets dessinés afin de créér
des pièces qui sont à la fois évocatrice et fragile. Madeline Hall s'intéresse à la nature
délicate et parfois problématique de notre environnement et de nos expériences vécues.
Certains de ses travaux évoquent des paysages déconstruits par l'utilisation de fragments
de matériaux de récupération. Elle s'approprie leur couleur, leur texture comme des mécanismes
pour questionner la permanence et la perception.

James Harper
Les collectifs dirigés par des artistes, l'architecture d'intérieur et les espaces d'exposition
sont les domaines de recherches spécifiques de l'artiste-curateur.
Le travail de James Harper prend souvent la forme de dispositifs curatoriaux ou se pose
la question de notre relation quotidienne à des structures et des systèmes - à la fois physique
et imaginaire - architecturaux et sociologiques. Par le biais d'actions performatives et
d'interventions mises en scène, il vise à engager le public en l'amenant à être interprète.

Mark Simmonds
Mark Simmonds est graphiste. Ses axes de recherches sont en lien avec son intérêt pour les codes culturels
cachés sous le langage et sa construction. Il est intéressé par la résonance sociale et culturelle
du design graphique et de son potentiel à jouer avec. Au travers de son travail d'écriture
et de performance, il cherche à saper les valeurs hiérarchiques, à questionner les modes de diffusion,
le contexte social et les réalisations issues de la connaissance et le langage.

Gregory Herbert
Le travail de Gregory Herbert scrute la société contemporaine. Il s'intéresse aux transitions
d'interconnexions entre les êtres humains au travers des médias sociaux, la télé-réalité
et ses phénomènes de "buzz". Il s'interroge ces changements par un travail à la limite du stéréotype.
L'humour est utilisé dans ses oeuvres pour commenter ces productions en s'appuyant sur l'idée
de promotion de soi dans une culture principalement dictée par l'image.





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Olivier Garraud et Cat Fenwick, Arbre à dollars et Plaquage détails, 2015 et 2016